Bonjour à tous,
La lecture de différents sujets, notamment ceux consacrés à la mémoire et la nécessité de connaître le solfège avant d'apprendre le piano, me conduisent à proposer ce fil. J'ai hésité à le ranger sous la rubrique technique et interprétation, mais je pense qu'il a mieux sa place ici.
J'ai toujours pensé qu'après plusieurs années de piano, il était plus ou moins "facile" ou naturel de poser la première partition venue sur le pupitre pour la jouer, or je constate qu'il en est rarement ainsi. Pour moi ce n'est pas si simple, par exemple.
Pensez-vous que le déchiffrage s'apprend, se perfectionne ? L'enseignement étant souvent cloisonné, on apprend à lire ses notes et battre la mesure loin du clavier, si bien que le déchiffrage n'a rien d'automatique.
Comment faites-vous ? Peut-on s'exercer au déchiffrage ? Y a-t-il des "trucs" visuels, ou d'analyse, des repères qui permettent d'améliorer sa lecture à vue ? Merci d'avance pour vos réponses !
l'écoute préalable de l'oeuvre déchiffrée peut peut être un moyen de fixer le déchiffrage mais qu'en pensent les professionnels , je l'ignore
sinon quand je déchiffre je commence par jouer la partition mains séparées puis mains ensembles
enfin et s'agissant de mon expéreince personnelle , je ne m'attaque qu'à des oeuvres de mon niveau sinon le résultat est rapidement très catastrophique et très décourageant;
j'aimerai cependant avoir l'avis d'autres interanutes car le sujet m'intéresse, j'ai tendance à répéter le processus sans y réfléchir réellement personnellement, o'expréience des autres dans ce domiane me serait utile
Je ne pense pas que bien déchiffrer soit un don. C'est à mon avis le résultat d'un parcours musical complet qui inclut l'étude de l'harmonie, voire du contrepoint, et de beaucoup d'entraînement. Car hormis cette question de la compréhension immédiate de la partition, qui permet par exemple en une fraction de seconde d'identifier un accord, plus on lit de la musique (au piano), plus on pratique de styles différents, plus on a de facilité à déchiffrer. Outre cela, j'imagine qu'il y a des tas d'astuces qui permettent de lire plus vite et de se concentrer sur les éléments les plus importants d'une partition. Mais en la matière, il y a plus compétent que moi ici...
Mais René, comment faites-vous, par exemple ? Procédez-vous comme Patricia ? Je ne parle pas tellement ici de la façon dont vous montez et apprenez une pièce, mais du processus même du déchiffrage, qui m'intéresse et m'intrigue en même temps. Au fond, comment fait-on ? Comment lit-on, j'allais dire ? Que "voyez"-vous quand vous posez la partition pour la première fois sur le pupitre ?
J'ai franchement du mal à croire qu'il faille faire mesure après mesure, bien lentement, en vérifiant chaque fois qu'on joue bien ce qui est écrit. C'est un peu ce que je fais. Pour être très concret, j'aimerais bien jouer une barcarolle de Fauré, il n'y a pas tellement de bémols à la clé (pas comme d'habitude), il n'y a même pas tellement de notes, et pourtant ça ne va pas vite du tout. J'ai beau connaître très bien, à l'oreille, le morceau, l'avoir entendu par cent pianistes et m'apercevoir rapidement que je ne fais pas les bonnes notes, mes doigts ne vont pas vite pour autant.
Quand même Il doit bien y avoir des "trucs", des clés. Ou alors, le piano n'est pas (plus !) fait pour moi, je n'y arriverai jamais. C'est pour cela que je parlais de don. Je m'interroge vraiment. Comment faites-vous, de votre côté ?
M. Grimaud (merci pour votre message privé sur Hamelin), mais rassurez-vous, il n’est pas si fréquent de voir un pianiste combiner ensemble, a prima vista, tous les paramètres qui rendent l’interprétation satisfaisante : les bonnes hauteurs, le rythme exact, le phrasé tel qu’il est indiqué, la dynamique voulue, le tempo giusto… Depuis des années, j’accompagne fréquemment, en amateur éclairé (je ne prétends pas être autre chose), des violonistes, des chanteurs, et j’en sais quelque chose !
Hors toute question de mise en place (voire de défi) physique, je ne crois pas que lire un texte inconnu soit moins difficile qu’exécuter une partition que l’on aurait jamais vue. Les adultes sont pourtant capables de lire n’importe quelle prose, sans ânonner, ni faire du mot à mot ou progresser par syllabes comme le feraient des enfants en CP. Tandis qu’après des années de piano, tout le monde n’est pas capable de rendre intelligible une partition du premier coup.
Vous faites bien de pointer du doigt (elle était facile !) le « problème » de cloisonnement dans l’apprentissage. Former des champions de la lecture à vue ne présente strictement aucun intérêt. Ah !, bravo, je lis Dandelot plus vite que mes camarades ! Quel bénéfice ? Ce savoir est non transposable.
A force de rabâchage, les enfants finissent par fluidifier leur lecture, et comprendre que ces formes qui, une fois reconnues, se nomment effectivement « p », puis, « i », puis « a », puis « n » et « o », composent le mot « piano ». De même, ils finissent par réaliser que l’association du « o » et du « u » produit le son spécifique « Ou ». Ils intègrent ces conventions, et à force de pratique, ne se posent plus de question : ils lisent sans plus hésiter.
Au piano, cette méthode de progression par paliers ne donne que peu de résultats, à mon avis, sauf à travailler énormément… Pourquoi ? Parce que cette façon de faire contient trop de stades. Identifier toutes les composantes d’un accord, note après note, tâtonner pour les associer au creux de sa main gauche, réfléchir ensuite aux doigtés pour plaquer correctement le tout au bon endroit, sur le clavier, c’est impossible ! C’est sans fin.
Il faut acquérir des réflexes. Le pas-à-pas n’est pas admissible.
Et pour cela, je pense que l’opération cérabrale essentielle consiste à supprimer dès le plus jeune âge (ou à s’efforcer de le faire au maximum, par la suite) ce que j’appellerai ainsi ces étapes intermédiaires. Les notes doivent être appréhendées globalement, dans leur dessin mélodique, dans leur contexte musical, or chaque note individuelle doit pouvoir être associée immédiatement, spontanément, à sa localisation sur le clavier. Que le lien soit automatique entre la graphie et le son, le visuel et le gestuel. Je ne parle que de mon expérience, mais mes enfants trouveraient très étrange de dire des noms de notes « dans le vide » : je leur ai fait apprendre le Dandelot au piano, directement. Ils savent qu’un fa premier interligne se joue à tel endroit.
L’oreille, l’éducation harmonique, la mémoire doivent ensuite faire le reste. On apprend vite que l’accompagnement d’une mélodie, s’il est bien écrit, ne peut pas ressembler à autre chose.
Le conseil amical que je vous donnerais, c’est d’avancer coûte que coûte, de ne pas interrompre l’élan. Un de mes profs disait : l’hémisphère droit, pas le gauche ! D’abord la vue d’ensemble, l’arc, pas le détail !
Quand je lis que de très grands pianistes, que j’admire, comme Gieseking ou Rubinstein, étaient réputés pour leur capacité à jouer une page ou un morceau d’un seul coup, après l’avoir lu une seule fois, je ne me dis pas qu’ils étaient des génies inégalables, mais plutôt qu’ils étaient parvenus à la maîtrise absolue du mécanisme. Pour eux, les notes, à la vue, se convertissaient immédiatement, dans leur esprit, en doigtés, en positions, en mouvements, etc. Pour eux, lire, c’était déjà jouer. Du moins, je le crois
Cyrus, je vais tenter de vous décrire ma manière de faire. Mais ce n'est pas si simple... Je n'ai jamais vraiment analysé le processus en détail.
Lorsque je lis une partition pour la première fois, que je la connaisse d'oreille ou pas, je commence par regarder les éléments les plus importants: tonalité générale donc armure, chiffrage de la mesure, et éventuels changements d'armure et de chiffrage au cours du morceau. Ensuite, j'identifie les grandes parties du morceau: exposition - développement - réexposition, par exemple. Puis les différents thèmes.
Lorsque je commence à déchiffrer la pièce au piano, j'opte pour un tempo lent si l'écriture est chargée, mais toujours mains ensemble. Je commence donc, en essayant toujours de garder la pulsation, c'est à dire en évitant de m'attarder sur des détails. L'important étant de garder une certaine fluidité dans le jeu en jouant ce qui est le plus indispensable, à savoir l'harmonie et la mélodie. Le plus difficile est donc d'avoir à la fois une lecture horizontale (mélodique) et verticale (harmonique). Concernant cette dernière, j'ai acquis avec le temps cette faculté d'identifier très rapidement un accord, ce qui m'évite d'avoir à lire note à note.
Je m'efforce également de toujours lire en avance. Et c'est là que l'entraînement est indispensable. Car lire en avance n'est pas quelque chose de naturel. Mais ça doit le devenir. Il est impossible de bien déchiffrer si on lit les notes que l'on doit jouer immédiatement.
Voilà pour les grandes lignes...
finalement, je crois que j'étais un peu péremptoire car justement si il serait bon d'écrire un essai sur la question, mais peut-être en existe-t-il
sinon, je remercie rené morin pour ses précieux conseils que je vais tenter de mettre en oeuvre, Il me semble aussi qu'il faut lire et analyser la structure de la partition en dehors du piano avant que de la déchiffrer
PC
Sujet très intéressant ! Je pense tout d'abord que l'on ne peut pas dissocier le niveau en déchiffrage du niveau en piano. J'entends par là qu'il ne suffit pas de lire une gamme ou un trait en octaves pour être capable de le jouer. Les astuces visuelles dont vous parlez ne sont donc valables et ne peuvent être mises en pratique que si les moyens pianistiques suivent.
Ceci dit, deux pianistes de niveau à peu près équivalent ne seront pas pour autant de même niveau en déchiffrage. Et c'est ici que la question de l'entraînement rentre en ligne de compte. Il faut lire beaucoup de musique au piano pour progresser en déchiffrage, et dans beaucoup de styles différents. En commençant bien sûr par des choses relativement simples pour ne pas se décourager. Mais toujours mains ensemble ! Cela n'a à mon avis aucun sens de déchiffrer mains séparées. Lorsque l'on parle de déchiffrage, de lecture à vue, c'est toujours mains ensemble. Il n'est pas question d'amputer la musique de l'harmonie ou de la mélodie lors d'une première lecture.
En ce qui me concerne, le piano n'est pas mon instrument principal, c'est le violon. Jusqu'à il y a peu, je me considérais comme une très mauvaise déchiffreuse. Jusqu'à ce que j'achète un cahier spécial "lecture à vue", avec des morceaux de quelques lignes, et que j'en fasse un peu chaque jour. J'ai pu incontestablement constater des progrès depuis lors.
Donc, oui, cela s'apprend, cela est perfectible.
Dans l'équivalent violon, ce sont des recueil de cette collection, que j'ai achetés : http://www.di-arezzo.fr/partition/partition+classique/m%C3%A9thode+de+musique/partition-pour-piano/SCHOL03224.html
Il sont très progressifs. Les premiers morceaux étant très simples, c'est rassurant, et ça aide à prendre confiance pour la suite
Merci Catherine. Je vais y jeter un oeil à la première occasion. Je ne m'étais jamais penché sur la question de cette manière et déchiffrais ce que j'avais envie de découvrir ou parfois un peu au hasard. Mettre un peu de méthode dans tout ça ne peut donc être que bénéfique.
Je pense qu'on ne devient un bon déchiffreur qu'avec un long entrainement. Il me parait essentiel de débuter avec des partitions très faciles (pourquoi pas la Méthode Rose) et augmenter très progressivement le niveau de difficultés. Les méthodes de déchiffrage déjà mentionnés permettent cette augmentation progressive des difficultés. Travailler très régulièrement est important. Il faut effectivement créer un lien direct entre la vue et le toucher sans passer par l'identification consciente des notes. Jouer le Dandelot me parait une très bonne idée.
Pour les partitions plus difficiles, que l'on peut apprendre à jouer sans trop de difficultés mais qui sont d'un niveau supérieur à ce que l'on peut jouer à vue, il me parait plus efficace de travailler d'abord mains séparées plutôt que de vouloir directement les jouer mains ensemble.
Bonjour à tous,
Je « plussoie » la remarque de René Morin concernant la « lecture en avance ». En disant quand même que ça n'a rien de propre au déchiffrage, puisqu'en musique, on entend toujours en avance — on entend ce qu'on doit jouer au moins une demi-mesure avant de le jouer.
Mais où cela est indispensable en déchiffrage, c'est que c'est le seul moyen de ne pas buter sur l'inattendu, c'est le seul moyen de le voir venir, d'avoir le temps d'anticiper et de penser à une stratégie d'évitemment (suppression de notes, contournement de difficulté insurmontable, etc).
En revanche, dire qu'il est vain de déchiffrer à une main me semble excessif. Tout exercice de déchiffrage est bon à prendre, et il est intéressant parfois de se concentrer sur une seule main, ce qui permet d'aborder des choses plus complexes (excellent par exemple de travailler le déchiffrage des fugues de Bach, par exemple, à une seule main). Travailler le déchiffrage, c'est comme travailler l'instrument ou tout autre activité complexe, le maitre-mot reste : diviser pour mieux régner ;-).
J'ajouterais un autre point très utile au déchifrage : ne pas regarder le clavier. On doit rester fixé sur la partition et seulement la partition (il faut donc apprendre à "sentir" le clavier sous ses doigts, aller chercher ses notes en tâtonnant au début, jusqu'à être sûr de l'endroit où on peut les trouver).
Et je double-plussois les encouragements à travailler lentement. C'est simple : assez lentement pour avoir toujours une mesure d'avance au moins (peut-être une demi seulement, au début).
Bon courage en tout cas, parce que le déchiffrage, ça reste quand même la plus belle aventure musicale qui soit, surtout sur des œuvres que l'on ne connait pas. Et c'est un bonheur qui s'enrichit d'heure en heure.
Phil
Le dechiffrage !! mon Dieu c'est ma bête noire... Je me souviendrai toujours de ma fille, lorsqu'elle avait 7 ans, 6 mois de violon ,et je l'entend dechiffrer des pages et des pages de violon ( de son niveau bien sûr ). Je la felicite, et là, reponse qui m'a tuée:" Oh non maman,ce n'est pas difficile tu sais, je regarde juste tres fort la partition, et mes doigts jouent tout seul ......
Ok, nous habitions Angers à l'epoque, et elle travaillait avec Yvette Monville qui est une passionnée de l'enseignement: elle avait fait un tour au Japon et en URSS et etait revevue avec une methode extraordinaire .
Aujourd'hui , je fais un peu de progres car je tiens l'harmonium de mon eglise, et je suis bien obliger de jouer sans arret des nouvelles partitions, avec des armures qui changent tout le temps, et si j'ai le malheur de regarder mes mains , je ne sais plus ou j'en suis, mais les fidéles, eux, continuent de chanter .
Regarder en avance, que c'est difficile !!!
Ne pas s'affoler sur le déchiffrage, mais en principe on peut lire 2 à 3 mesures en avance même si elle sont compliquées: c'est une affaire d'apprentissage, de solfège et synthétiser immédiatement l'harmonie et l'analyse
si on n'a pas ça, celà n'empêche pas de jouer ou d'apprendre, ce sera plus long mais au final , c'est pratiquement le même résultat.
pour le reste mémoire, analyse , c'est un autre probleme
cl
http://www.laflutedepan.com/partition/2106196/odette-gartenlaub-preparation-au-dechiffrage-pianistique-vol-1-partition-piano.html
Technique et apprentissage pour le déchiffrage : rébarbatif mais efficace
Bonjour Claude,
Me voici avec le 1er cahier, 1ere page, 1er exercice , et déjà des problemes avec le doigté :il faut , sur toute la gamme,passer d'une 2de à une tierce avec toujours les 2 même doigts :1/2 ou 2/3 ou 3/4 , etc.
Comment positionner la main ? Une petite video peut etre ?
Merci pour la reponse !
Il faut faire une gamme ainsi: do re fa sol la do etc.
Il faut jouer uniquement avec 2 doigts, par ex le 3 et 4 ,
donc : do: le 3 re : le 4 fa : le 3 sol: le 4 et ainsi de suite,
Faire cette gamme dans tous les tons
Il faut faire la même chose avec 1 et 2 puis 2 et 3 ; 3 et 4 ; 4 et 5
comment faire passer le doigt par dessus l'autre ? ou par dessous ?
non, c'est la mémorisation latérale du clavier par déplacement de la main,
pas de passage, seulement déplacer la main en la conservant toujours dans son alignement
le principe est que le pianiste doit acquérir à tout prix la géométrie du clavier , dans son ensemble: le fait de déplacer facilite cette mémorisation, ici il ne s'agit pas de gammes ou de passages par dessus ou par dessous (le déplacement du bras contribue aussi à la mémoire du clavier)
l'astuce est que l'on doit posseder trés bien la géométrie du clavier afin de pouvoir poser ce qu'on lit
cl
Bonjour,
le déchiffrage a longtemps été ma bête noire. En sortant du conservatoire mon 1er prix en poche, je peinais à déchiffrer une partition même relativement simple. J'ai eu la chance, dans mon parcours de rencontrer une prof qui a changé ma façon de déchiffrer. Elle m'a appris les techniques de lecture à vue. On a mis une année complète à travailler uniquement cela et ça a changé ma vie de pianiste.Toutes les réponses postées au-dessus amènent des techniques pour apprendre à bien déchiffre, et il vous faudra de la patience et de la persévérance, car les progrès s'installeront dans le temps.
J'ai travaillé Gartenlaub, ça m'a fait progresser !
J'ai travaillé la lecture anticipée, ça m'a fait progresser !
Et surtout je lis ma partition mentalement avant de jouer (je le fais toujours quand je vois une partition difficile arriver ) et ça, ça continue à faire la différence ! Même 20 ans après....
N'hésitez pas à me demander des détails sur le déchiffrage sur mon mon blog de piano 1piano1blog. Je n'ai pas écrit de billet sur le déchiffrage à ce jour, mais cela pourrait bien venir....
Aurélie.
J'ai fait le 1er exo dans 3 tonalités .Ce qui est tres curieux, c'est que ce sont les doigts les plus faciles qui me font faire le plus de fautes: tierce augmenté et diminué avec les doigts 1 et 2
demain, je passe en La et Mi Majeur
Aurelie Chevalier dit:
Bonjour,
le déchiffrage a longtemps été ma bête noire. En sortant du conservatoire mon 1er prix en poche, je peinais à déchiffrer une partition même relativement simple. J'ai eu la chance, dans mon parcours de rencontrer une prof qui a changé ma façon de déchiffrer. Elle m'a appris les techniques de lecture à vue. On a mis une année complète à travailler uniquement cela et ça a changé ma vie de pianiste.Toutes les réponses postées au-dessus amènent des techniques pour apprendre à bien déchiffre, et il vous faudra de la patience et de la persévérance, car les progrès s'installeront dans le temps.
J'ai travaillé Gartenlaub, ça m'a fait progresser !
J'ai travaillé la lecture anticipée, ça m'a fait progresser !
Et surtout je lis ma partition mentalement avant de jouer (je le fais toujours quand je vois une partition difficile arriver ) et ça, ça continue à faire la différence ! Même 20 ans après....
N'hésitez pas à me demander des détails sur le déchiffrage sur mon mon blog de piano 1piano1blog. Je n'ai pas écrit de billet sur le déchiffrage à ce jour, mais cela pourrait bien venir....
Aurélie.
Bonjour Claude, vote message se trouve ici : http://parlonspiano.com/forums/topic/251/videos-tutoriels-piano
Admin 1 dit:
Bonjour Claude, vote message se trouve ici : http://parlonspiano.com/forums/topic/251/videos-tutoriels-piano
bonjour
ok merci bcp
clj
Bonsoir les amis,
Sur vos conseils, je travaille sur le 1er cahier de O. Gartenlaub "Preparation au dechiffrage pianistique "
1er exo.
J'ai presque fini les dieses: j'en suis à Ré Diese mineur
Je ne suis pas sûre de faire comme il faut .
Qu'en pensez vous ?
Je me suis filmé, et j'ai mis cela sur youtube:
ma chaine : Chevalheureux (en 1 seul mot )
la video:Gartenlaub Je me trompe bien souvent, de plus,j'oublie parfois les double diese du Do !!!
je crois que le lien, c'est ça:
http://youtu.be/-IB1feY8mbI c'est" Gartenlaub
le nom de ma chaine : il n'y a pas de majuscule
2 eme nom : chdekorsak
Ben c'est pas si mal
Un conseil quand même : tu sais, quand nos mains sont crispées (mains, poignets, etc.), notre cerveau l'est aussi, et les informations rentrent deux fois moins facilement.
La première chose que je ferais si j'étais toi, c'est travailler la décontraction. Tu dois te détendre complètement, et aborder ces exercices avec plaisir, avec envie, pas avec la peur de te tromper .
Bon courage à toi ! Il t'en faudra, mais je suis certain que tu n'en manques pas !
C'est déjà dans la tête, Christine.
Ensuite tu détends tes muscles. Tu trouveras une grande variété de vidéos sur le net qui expliquent ça très bien.
Pour commencer, ce que je te conseillerais, c'est de poser les mains à plat sur ton clavier, pas pour jouer, juste pour les poser, bien à plat, comme si tu les posais sur la tête d'un enfant, et puis tu les relèves, lentement, avec le poignet très souple, tes bouts de doigt doivent être encore posés sur le clavier alors que ton poignet est déjà haut.
Répète cette "caresse" une dizaine de fois, très lentement, en ressentant bien le mouvement de ton poignet, et le poids de tes doigts (j'ai l'impression que tu ne connais pas le poids de tes doigts, que tu n'en as même aucune idée). Fais ça plusieurs fois au cours de ta séance de travail, jusqu'à pouvoir sentir parfaitement bien ta décontraction (ça te demandera deux ou trois mois environ).
Ça sera un bon début ;-).
Mais surtout : prends du plaisir, et oublie la peur.
Bon courage !
christine S dit:
J'ai tres peu de patience avec moi-même , en general, c'est "marche ou creve"...........
C'est avec des coups de pieds aux fesses que je me fais progresser !
Je comprend pourquoi tu es crispé...
Bon, c'est vrai qu'en se filmant, c'est encore plus stressant. Mais essaie d'appliquer les conseils de Philippe, ils sont fiables !
Je plussoie pour l' utilisation du Gartenlaub. A une epoque je prenais des cours d' accompagnement au conservatoire (juste avant de passer ma médaille en piano) et ma prof l' utilisait.
Souvent je suis confrontée à des élèves qui savent parfaitement lire les notes en clé de sol et clé de fa mais sont incapables de déchiffrer trois accords au piano, car ils n' ont pas la connaissance du clavier, c'est à dire sentir le clavier sans le regarder. Un bon exercice je pense peut etre de prendre des touts petits morceaux largement inférieurs à votre niveau actuel (par exemple dans les méthodes pour débutants) et les déchiffrer mains ensembles et en s' obligeant à ne jamais regarder le clavier.
Bonjour,
Je ne sais pas si le déchiffrage est un don, mais je sais que certaines personnes peuvent le faire très rapidement et que d'autres prennent bien plus de temps. Je dirais qu'il ne faut pas baisser les bras et continuer à pratiquer. Pour moi, la musique est un art à étudier tous les jours. Bonne journée.
Bonjour,
Je joue du piano depuis 3 ans, j'arrive à progresser en technique mais pas en lecture à vue. j'ai beaucoup d'hésitations, je me trompe, bref c'est difficile. Pourtant, je m'exerce qutidiennement avec des petits morceaux (genre une note ou 2 en clé de fa et des noires parfois des croches en clé de sol). Comment font les musiciens qui jouent à vue souvent des partitons bien chargées. Y a t'il un moyen d'apprendre efficacement ? Si c'est oui quel est ce moyen (méthodes, livres, etc.).
Merci d'avance,
Laurent
Chouette sujet ! Je me suis lancé le défis d'apprendre à déchiffrer à vue cette année. Les jours défilent mais les progrès montrent tendrement le bout de leurs nez ^^ Ma technique c'est que j'ai commencé avec des morceaux d'un niveau vraiment inférieur au miens. Comme la barre n'était pas très haute, j'ai commencé les mains ensemble 2-3 fois puis j'ai mis une petite batterie pour jouer le morceau en rythme. Quand j'ai monté le niveau, j'ai commencé à repéré les techniques (nottament pour la main gauche), ce qui m'a fait vraiment gagné du temps. Mais comme la difficulté est monté d'un cran, je fais une fois les mains séparés pour me familiariser avec le morceau et après c'est repartie.
Avec un bonne lecture de solfège grace à un appli gratuite que j'ai installé sur mon smartphone : "notesdemusique", je lis dix minutes de notes par jour (facile quand on va au toilettes, dans le métro, etc...)
Il faut être persévérant mais quelle classe lorsque on déchiffre à vue !
J'avais un ami devenu depuis lomgtemps accompagnateur professionnel. Il me disait juste que c'était la curiosité (il regardait tout ce qui lui tombait "sous les yeux" et tâchait de déchiffrer). Au fil des années il a "appris" maîtriser la lecture à vue en faisant d'instinct l'impasse sur quelques notes (lorsque c'est difficile ou trop chargé afin de privilégier le tempo. et l'écoute de l'autre.
Moi, technicien correct mais très moyen déchiffreur, j'ai constaté que les progrès techniques améliorent néanmoins le déchiffrage (par ex moins de temps pour mettre en place un passage difficile d'une étude de Chopin quand la technique est au RDV). Mais là c'est plutôt la vitesse d'apprentissage.
Je conseille aussi le "déchiffrage-plaisir" systématique de courtes pièces (connue d'oreille uo pas) telles Petits préludes et fugues de Bach, Mazurkas de Chopin avec un tempo plus modeste, pièces de Schumann, pièces lentes de Scriabine....
Je pense qu'il ne faut pas oublier le principal quand on s'intéresse à la musique et c'est l'oreille musicale ! En effet, cela aide énormément d'écouter en 1er le morceau que l'on veut déchiffrer puis se mettre au piano et une par une égréner les notes pour retrouver la mélodie.
La mémoire visuelle et auditive vont de pair , on ne peut pas les dossocier tout le temps sinon, on mettra des années pour lire couramment les notes comme si on lisait un livre ! Alors je pense aussi que les exercices de lecture sur internet et dans les livres n'apportent que de demi progrès. Faites vous plaisir, déchiffrez et jouez , c'est fait pour cela et on apprend à vitesse grand V !
Cyrus Grimaud dit:
Bonjour à tous,
La lecture de différents sujets, notamment ceux consacrés à la mémoire et la nécessité de connaître le solfège avant d'apprendre le piano, [url=http://www.manwork.tn/]emploioffretunisieme conduisent à proposer ce fil. J'ai hésité à le ranger sous la rubrique technique et interprétation, mais je pense qu'il a mieux sa place ici.
J'ai toujours pensé qu'après plusieurs années de piano, il était plus ou moins "facile" ou naturel de poser la première partition venue sur le pupitre pour la jouer, or je constate qu'il en est rarement ainsi. Pour moi ce n'est pas si simple, par exemple.
Pensez-vous que le déchiffrage s'apprend, se perfectionne ? L'enseignement étant souvent cloisonné, on apprend à lire ses notes et battre la mesure loin du clavier, si bien que le déchiffrage n'a rien d'automatique.
Comment faites-vous ? Peut-on s'exercer au déchiffrage ? Y a-t-il des "trucs" visuels, ou d'analyse, des repères qui permettent d'améliorer sa lecture à vue ? Merci d'avance pour vos réponses !
Dans un premier temps, on présentera rapidement la gamme de Do majeur et ses degrés nommés de I à VII. Cette notion de degrés est fondamentale et vous sera utile pour comprendre les cadences et les suites d'accords. La leçon suivante sur les gammes majeures vous apportera bien plus de précisions.
Dans un deuxième temps, on expliquera la construction des accords de trois sons et de quatre sons (état fondamental et les renversements). La notion de renversement d'accords est également indispensable pour pouvoir par la suite jouer sur des nuances harmoniques.
Bonjour, à mon avis le déchiffrage au piano est une compétence qui peut être apprise et développée au fil du temps par la pratique régulière.
Il est vrai qu'il existe des personnes qui ont un "don inné" pour le déchiffrage, cela signifie qu'elles ont une facilité naturelle à comprendre les partitions rapidement, mais cela ne signifie pas que cela ne peut pas être appris. En fait, la plupart des musiciens professionnels ont dû travailler très dur pour améliorer leur capacité à déchiffrer.
Il est important de noter que le déchiffrage est un élément clé pour jouer du piano, mais il ne suffit pas pour devenir un bon musicien.